Découvrez le Sceau Concilivi, LA reconnaissance en conciliation famille-travail
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RAPPORT COMPLET | FAITS SAILLANTS | COMMUNIQUÉ |
Deux ans après la fin des restrictions sanitaires, le télétravail demeure populaire parmi les employé(e)s. Cependant, d'après la plus récente version de notre sondage mené par Léger sur la conciliation famille-travail (CFT) des personnes en emploi ayant des responsabilités familiales, près de la moitié des employeurs ont resserré leur politique de télétravail afin de favoriser une plus grande présence au bureau. Malgré cela, 61 % des répondant(e)s estiment être plus performant(e)s en télétravail.
Aussi apprécié soit-il, le télétravail présente quelques bémols, selon le sondage. Notamment, 52 % des répondant(e)s affirment que le télétravail rend la déconnexion plus difficile. De plus, 49 % d’entre eux(-elles) indiquent ressentir un soutien moindre de leurs collègues concernant leurs besoins de conciliation famille-travail lorsqu’ils(-elles) sont en télétravail. De plus, 45 % croient que le télétravail les exclut de certains réseaux de décision, et 39 % estiment qu’il a un effet négatif sur leur carrière en raison d’une présence et d’une visibilité moindres. De façon générale, les hommes perçoivent ces inconvénients de façon plus marquée que les femmes.
Le sondage met également en lumière les difficultés spécifiques des personnes exerçant des responsabilités de proche aidance pour concilier ce rôle avec celui du travail, en particulier lorsqu’elles sont aussi parents d’enfants mineurs. Parmi ces dernières, 53 % mentionnent que cette conciliation leur est difficile.
Nous tenons à remercier Diane-Gabrielle Tremblay, CRHA, professeure en Gestion des ressources humaines à l’Université TÉLUQ et directrice du Centre sur la gestion des âges et des temps sociaux ainsi qu’à Sophie Mathieu, PhD, spécialiste principale des programmes à l'Institut Vanier de la famille pour leur contribution à l’élaboration du questionnaire et l’analyse des résultats.
Pour consulter les résultats détaillés de ce sondage :
Pour citer ces données : Concilivi, (2024). Sondage auprès des travailleur(-euse)s du Québec, Réseau pour un Québec Famille
Alors que la très vaste majorité des employeurs (88 %) déploient des mesures pour faciliter la conciliation famille-travail (CFT) de leurs employé(e)s, une notion fortement associée aux responsabilités parentales, à peine 12 % affirment avoir évalué spécifiquement les besoins des personnes proches aidantes en la matière. Le manque d’information sur la réalité des personnes proches aidantes compterait parmi les principaux obstacles à l’adoption de pratiques organisationnelles qui favorisent l’inclusion et le maintien en emploi des personnes proches aidantes.
Alors que la très vaste majorité des employeurs (88 %) déploient des mesures pour faciliter la conciliation famille-travail (CFT) de leurs employé(e)s, une notion fortement associée aux responsabilités parentales, à peine 12 % affirment avoir évalué spécifiquement les besoins des personnes proches aidantes en la matière. Le manque d’information sur la réalité des personnes proches aidantes compterait parmi les principaux obstacles à l’adoption de pratiques organisationnelles qui favorisent l’inclusion et le maintien en emploi des personnes proches aidantes.
Ces constats émanent de la dernière livraison de notre sondage annuel réalisé par Léger auprès de 1 039 employeurs québécois afin de suivre l’évolution des pratiques en matière de conciliation famille-travail dans les organisations québécoises réalisé en collaboration avec le Conseil de gestion de l'assurance parentale.
Dans les autres résultats, on note que la proportion d’organisations offrant des mesures de CFT reste stable à 88 %, tout comme la proportion d’entreprises qui constatent des effets positifs à ces mesures (77 %). En même temps, le nombre d’organisations qui constatent des effets négatifs diminue, passant de 40 % à 34 %; c'est un signe que la CFT constitue une norme de plus en plus solide.
Parmi les autres thématiques abordées dans le sondage, on y trouve l'impact de la pénurie de personnel, le télétravail et le régime québécois d'assurance parentale (RQAP).
Merci à Diane-Gabrielle Tremblay, CRHA, professeure en Gestion des ressources humaines à l’Université TÉLUQ et directrice du Centre sur la gestion des âges et des temps sociaux ainsi que Sophie Mathieu, PhD, spécialiste principale des programmes à l'Institut Vanier de la famille pour leur contribution à l’élaboration du questionnaire et l’analyse des résultats.
Pour citer ce document : Concilivi, Conseil de gestion de l'assurance parentale (2023-2024). Sondage auprès des employeurs du Québec, Réseau pour un Québec Famille